La première hausse a été placée cette semaine sur les ruches du parc du Centre L’ESPOIR. Brice, notre apiculteur, a constaté la bonne santé de nos abeilles et leur activité.

Après avoir mesuré la floraison du parc, la force de la ruche, sa population, après avoir constaté sur le dessus des cadres de la cire blanche qui relie les cadres au couvre-cadres, il a estimé qu’il était grand temps de mettre la hausse. La récolte du miel devrait se faire d’ici le mois d’aout.

En attendant, les abeilles devront travailler et donc… danser pour pouvoir communiquer !

Connue depuis les travaux de l’Autrichien Karl Von Frisch dans les années 1940, la danse des abeilles est un langage au sens biologique du terme : en se trémoussant de l’arrière-train, l’insecte fournit à ses congénères plusieurs informations. Pas question d’alphabet ici, une abeille ne sachant pas tenir un stylo correctement. Elle utilise plutôt, pour coder son message, des mouvements de danse. En effet, une abeille ouvrière éclaireuse peut se mettre à danser pour indiquer le chemin à suivre vers le lieu de dégustation. C’est là que le code intervient.

Leur danse permet de coder au moins trois informations :

• La direction qui est donnée comme lors de la danse en faucille : l’angle entre la ligne droite du « 8 » et la verticale est le même que celui entre la direction du soleil et celle de la source.
• La distance est précisée : il existe un lien direct entre la durée du frétillement, lors de chaque ligne droite, et la distance à parcourir.
• La danse fournit enfin une indication sur la richesse de la source : plus on y trouve de quoi se régaler, plus la guide exécute un grand nombre de tours de danse, et plus elle frétille vigoureusement son abdomen lors des passages en ligne droite.

Une communication fascinante qui semble bien fonctionner au sein du parc du Centre L’ESPOIR